Les migrations sont étroitement associées à l'histoire des populations tsiganes. Les articles font le point sur ces migrations dans plusieurs pays européens, les situent dans l'histoire, proposent des analyses, adoptent un point de vue économique, politique, sociologique ou ethnographique.
Analyse des politiques migratoires émergentes dans certains PECO (République tchèque, Pologne, Slovaquie, Slovénie) et du développement inégal de ces politiques qui commencent avec des réglementations laxistes et confuses au début des années 90 jusqu'aux première tentatives depuis 2000 pour formuler des politiques migratoires plus claires et une législation cohérente.
A travers plusieurs études de cas (en France mais aussi en Italie, en Slovénie, en Irlande du Nord) et à différentes échelles (des grandes divisions culturelles au sein de l'espace national aux césures entre "pays" et entre quartiers urbains), ce livre examine les processus de fragmentation de l'espace qui peuvent se traduire par des coupures anodines, d'intenses contacts ou des fractures dramatiques. Aux sites frontaliers, qui ouvrent le champ des possibles échanges, s'opposent ainsi les sites frontières, traversés par une ligne de démarcation. (4e de couverture)
Mise en lumière des effets de la construction communautaire et plus particulièrement de l'émergence d'un espace sans frontières sur le développement d'une politique d'asile européenne. L'auteur s'interroge sur la maturité politique de l'Europe et sur la viabilité du modèle d'intégration communautaire dans une Europe élargie. Une analyse critique de l'acquis communautaire montre que l'européanisation de la politique d'asile a été jusqu'à présent fortement inspirée des pratiques restrictives des pays membres. Cet ouvrage explore également les difficultés suscitées par le processus d'élargissement de l'Union européenne aux pays de l'Europe centrale et orientale, et plus particulièrement à la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovénie.
Historique de la situation de l'Istrie, région se trouvant sur la frontière séparant la Croatie de la Slovénie et dont la nouvelle frontière nationale a rompu de nombreux liens interculturels.
Une étude complète de l'OIM sur les tendances migratoires fait entrevoir de nouveaux mouvements potentiels de populations depuis l'Europe centrale et orientale à destination des pays occidentaux. Cette étude, qui a été menée dans 11 pays depuis la République tchèque jusqu'en Ukraine, révèle que, selon toute probabilité, ce n'est pas à des mouvements d'émigration définitive qu'il faut s'attendre, mais plutôt à une augmentation du nombre de migrants quittant leur pays en quête d'un travail temporaire. On lit ainsi dans le rapport des enquêteurs que « l'adhésion de certains pays - la République tchèque, la Hongrie, la Pologne et la Slovénie - à l'Union européenne a peu de chances d'occasionner à terme une vague d'immigration comme beaucoup le craignent. En effet, la plupart des nationaux de ces pays souhaitent seulement pouvoir travailler temporairement dans un pays étranger pour accroître leurs revenus ». Les auteurs du rapport constatent en outre que, plutôt que la situation économique, ce sont les tensions ethniques régnant dans ces pays qui constituent le principal facteur de pression à l'émigration. Pas moins de deux tiers des ressortissants de Croatie et de République fédérale de Yougoslavie se sont déclarés disposés à partir si l'occasion s'offrait à eux. « Dans ces deux pays, tant les hommes que les femmes dans toutes les tranches d'âges sous la barre des 50 ans souhaiteraient partir à l'étranger, mais plus spécialement les jeunes, qui ne voient aucun avenir pour eux-mêmes » lit-on encore dans le rapport. Toutefois, les enquêteurs ont voulu dépasser les simples déclarations d'intention des personnes interrogées et ont tenté de déterminer quelle proportion d'entre elles avaient vraiment fait des plans de départ. On voit ainsi se dessiner différents scénarios possibles.
Les changements économiques, politiques et sociaux survenus depuis 1989 en Europe de l'Est et du Sud-Est ont modifié le rôle de la région dans les migrations internationales, en particulier pour la main d'oeuvre qualifiée. Cet article utilise les statistiques yougoslaves concernant la migration économique temporaire et les données de 1991 pour la Slovénie. Il en ressort de l'analyse de la sélection migratoire que si des diplômés ont émigré au cours des années 60 et 70, il n'y a pas eu d'exode des cerveaux de Slovénie et de l'ex-Yougoslavie au cours des années 60 et 70. Au cours des années 80, la Slovénie montre un changement considérable dans la propension à émigrer chez les étudiants diplômés, les facteurs d'expulsion sont combinés avec les facteurs d'attraction existant dans les pays d'accueil.
Le dossier prend comme référence le séminaire, organisé par le Service Social International (SSI), sur les réfugiés ex-Yougoslaves en Europe. Il est orienté selon trois axes : au niveau des nations européennes d'abord avec l'Allemagne où les mesures prises au début du conflit sont désormais obsolètes; en Italie où la législation sur l'immigration yougoslave connaît des problèmes d'application; et en France où la question de l'harmonisation de l'accueil est posée. Au niveau européen ensuite, avec l'Union européenne qui prône une meilleure répartition des efforts d'accueil; et le Conseil de l'Europe qui veut renforcer la solidarité entre les pays membres. Enfin, il est question des réfugiés en Slovénie, en Croatie, et en Yougoslavie.
La structure ethnique en Slovénie a connu des changements importants au cours des dernières décennies, du fait des modifications géopolitiques en Europe centrale et du développement socio-économique de l'ancienne Yougoslavie. Le mélange ethnique hérité du Moyen Age fut d'abord éliminé pour être remplacé par une multi-ethnicité de même ampleur, mais d'origine différente. Des groupes ethniques d'origine principalement slave (Croates, Musulmans, Serbes) ont émigré ces dernières décennies vers les centres urbains de la Slovénie, remplaçant ainsi les anciennes minorités allemandes et italiennes. Des problèmes de nature comportementale, culturelle, sociale et linguistique ont fait leur apparition et affectent le paysage culturel complexe de cet Etat-nation devenu indépendant.
La situation de la minorité slovène en Hongrie et de la minorité hongroise en Yougoslavie (Slovénie). A partir des données d'une étude menée entre 1984-1986, l'auteur s'interroge sur les dimensions et niveaux de l'identité collective de ces deux communautés vivant le long de la frontière hongro-yougoslave. Leur double appartenance ethnique et civique fait l'objet de cet article (en particulier leur pratique langagière, traditions ethno-culturelles, relations interethniques et relations intra-communautaires) ainsi que la position de l'Etat-Nation à l'égard des minorités ethniques.
La pratique alimentaire en tant qu'affirmation de l'identité ethnique chez les Rom de Yougoslavie (Slovénia). Définition des catégories d'animaux comestibles, ou non, pour les Rom, mettant en évidence le clivage entre les cultures gadgé et tsigane autour de la relation entre l'homme, la viande, les animaux. Rôle des tabous alimentaires dans la préservation de l'identité. Commentaires de dix textes ayant pour thème central le mythe du serpent : analyse de la logique fonctionnelle du mythe selon LEVI STRAUSS (C.).
Analyse des différentes lois relatives à la citoyenneté et à la langue en Estonie, Lettonie, Lituanie, Slovénie, Croatie et Yougoslavie (Serbie).